Chroniques judicieuses, malicieuses et facétieuses, le dimanche matin. Un feuilleton "Appelez-moi Fortunio" le jeudi matin. Et en prime, de la réclame pour les œuvres étonnantes de Pierre Jooris, en vente dans les meilleures librairies.
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dimanche 24 mars 2013
Chronique du temps exigu (47)
L’hiver s’en va à petit pas, sans se presser, un pas en avant, deux pas en arrière… le printemps arrive, doucement, sans trépigner. Les perce-neige sont là, jonquilles et narcisses fleurissent et dans l’ombre moussue les morilles attendent leur tour.
Et voilà qu’arrive, frêle et écarlate, la tulipe rouge de l’agenais. Ne la touchez pas, ne la cueillez pas plus, vous la feriez disparaître à jamais. Ses petits bulbes ont eu tant de mal à se perpétuer, arrachés par le soc des charrues, empoisonnés et décimés par les herbicides.
Mais elle est toujours là et ses délicates cousines, sauvages petites tulipes jaunes, poussent dans les taillis, en groupes abondants au pied des anciennes demeures.
Le printemps est là. Et malgré le froid, la pluie et la neige, rien ne l’arrêtera.
On voit par là… mais que voit-on donc par là ?
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