Et que raconte Fortunio à RLS ?
"-
Donc, j’essayais de dormir et voilà t’y pas que j’entends arriver un
véhicule, mais pas dans le genre discret. Je me mets furtivement à la fenêtre.
Je vois un gros 4 x 4, un type qui en sort comme une fusée et qui entre dans la
maison. Je n’ai pas le temps d’aller voir sur le palier qu’il repart en
trainant par le bras une gonzesse à poil. Il la pousse sur le siège passager et
revient dans la maison. J‘écoute et j’entends deux claquements secs : deux
bourre-pif. Le mec ressort de la maison et je reviens à la fenêtre. Il balance
un paquet de vêtements à la nana, se met au volant et part aussi sec. Je ne
pouvais que supposer qu’il y avait encore quelqu’un au rez-de-chaussée et je
suis allé voir. Il y avait une chambre dont la porte était ouverte, par terre
un mec à poil avec la gueule en sang.
-
Ça t’a pas fait bander quand même,
ricane René.
-
La-science, tu m’emmerdes. Tu vois
bien que c’est toi qui interromps toujours…
-
Parce que ce n’est pas fini ?
Alors excuse-moi, je te laisse continuer.
-
Donc, le mec, je lui passe ses
vêtements et je joue à l’infirmière. Heureusement que j’avais une bouteille
d’eau. Le gazier avait prévu le souper aux chandelles : picrate en cubi,
pain et sauciflard. A défaut de sa Juliette, le Roméo m’a payé le casse-croûte
à moi."
Tout cela paraît assez rustique, qu'en pensez-vous ?
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