Chronique du temps exigu (23)
Dans une précédente chronique, je parlais de locuteurs qui
ignorent la signification de ce qu’ils disent tout en ayant la sensation
d’avoir une parole sensée.
Allons plus loin. Il y a aussi des locuteurs qui, ne comprenant pas ce qu’ils disent, s’adressent à des auditeurs qui, pensant avoir tout compris n’ont en réalité rien entendu. Ce genre de situation est courant dans la communication politique et en particulier au cours des campagnes électorales.
M. Eastwood vient d’en administrer la preuve en adressant une diatribe incohérente à une chaise vide. Il a montré le triomphe suprême du discours politique qui est de s’adresser à un siège vide et à des cerveaux creux dans le seul but de remplir des urnes. Il a eu le mérite de faire rire son auditoire ce qui montre que si on ne peut pas toujours rire de tout, l’on peut faire rire n’importe qui en disant n’importe quoi.
Allons plus loin. Il y a aussi des locuteurs qui, ne comprenant pas ce qu’ils disent, s’adressent à des auditeurs qui, pensant avoir tout compris n’ont en réalité rien entendu. Ce genre de situation est courant dans la communication politique et en particulier au cours des campagnes électorales.
M. Eastwood vient d’en administrer la preuve en adressant une diatribe incohérente à une chaise vide. Il a montré le triomphe suprême du discours politique qui est de s’adresser à un siège vide et à des cerveaux creux dans le seul but de remplir des urnes. Il a eu le mérite de faire rire son auditoire ce qui montre que si on ne peut pas toujours rire de tout, l’on peut faire rire n’importe qui en disant n’importe quoi.
Dans le genre je n’ai rien à dire mais je voudrais que cela
se sache, les handballeurs de l’équipe de France se montrèrent à la hauteur.
Comme ils n’avaient rien à dire à des journalistes qui ne leur demandaient rien
d’autre que de leur faire des réponses de sportifs telles que « la
prochaine fois je ferai mieux » ou « c’était super, j’avais
plein de bonnes sensations », ceux-ci ont démoli le plateau de
l’Equipe –TV, juste pour mettre de l'ambiance.
On voit par là qu’il n’y a pas plus loin du coq à l’âne que de
la coupe aux lèvres et que quand les ânes parlent aux bœufs il n’y a rien à
comprendre.
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