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dimanche 5 août 2012


Chronique du temps exigu (15)

« Oui, vous savez, les histoires de l’enfance vous suivent parfois toute la vie…  Etait-ce vraiment son rêve, ou celui de son père, ou celui de son grand-père ? ». Armand, le grand-père, né à Morchamps puis qui est parti faire sa vie dans le lointain Tarn. C’est Léon, le petit-fils, qui revient, pendant l’occupation de la France. Il traversera pendant deux jours la montagne à pied  pour revenir au village.
L’histoire de sa famille est inscrite dans cette montagne où ses ancêtres ont vécu. Et où ils sont morts. Morts et enterrés dans cette si jolie chapelle… Il faut bien deux jours de marche pour faire revivre les souvenirs qu’Armand avait tant et tant racontés à son fils, mort en Argonne, puis à Léon, le petit-fils. La splendeur de la famille, le beau mariage d’Alfred et d’Elisabeth puis la décadence et la chute dans la violence. Elisabeth la châtelaine devient Elisabeth la boulangère.
Un siècle plus tard, ses deux descendants, Léon et Antoine, se retrouveront à Morchamps.

 
Né en 1947 en Belgique, Pierre Jooris part à dix-huit ans pour le Lot et Garonne où il est agriculteur. Quinze ans plus tard, il travaille comme manœuvre chez un maçon. Il entre en maçonnerie comme d’autres en politique : il n’a nulle compétence particulière mais il est doué pour cela. Quinze années de plus et il devient même moniteur de maçonnerie. Depuis sa retraite en 2007 il se consacre à l’écriture.

Je propose ce texte comme quatrième de couverture pour une nouvelle à paraître et cela m’aiderait d’avoir quelques commentaires de lecteurs. Je compte sur vous.

2 commentaires:

  1. Belle entrée en matière pour cette 4e de couverture. Les histoires de famille cachent toujours des surprises, des secrets ? On veut en savoir plus. S'agit-il d'un seul narrateur - si oui, lequel ? car à la lecture de la 4e, je n'arrive pas à savoir qui raconte l'histoire.
    Angie

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    1. Merci, en effet, il y a ambigüité sur le narrateur.

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