Eh bien oui, car je rappelle que jeudi le soixante neuvième et ultime épisode du « Magot de Fortunio » vous sera livré en toute sérénité. Et cela durait depuis le 10 janvier 2013, date à laquelle j’ai démarré avec trois épisodes en poche. Au cours de l’année qui a suivi, j’ai été talonné semaine après semaine par ce sacré Magot. Chaque mercredi soir, vous l’avez bien compris, je prenais mon téléphone pour arracher à Fortunio l’histoire que j’ai racontée sur ce blog et chaque bribe a donné lieu à un épisode. Bon, je dois avouer que fin 2013, j’ai pris mon bâton de pèlerin, mon cubi de rouge et mon sauciflard et je suis allé secouer Fortunio, Albert Forelle, dans son antre marmandais et je lui ai soutiré la fin de l’histoire, sinon plus…
« Le magot de Fortunio » paraîtra d’ici la fin de l’année mais je signale tout de suite que les premiers épisodes ont mystérieusement disparu du blog, ce piratage est certainement dû au fait que les révélations fracassantes de ce roman dérangeaient en haut lieu. Alors, il ne restera plus qu’à acquérir la version papier pour retrouver l’intégralité de cette passionnante aventure.
Mais que veut donc dire ce « sinon plus… » ? Tout simplement que, le vin aidant, Fortunio a lâché quelques indices qui m’ont fait comprendre que son histoire ne s’arrêtait pas là. Il était trop tard, je n’allais pas lâcher le morceau et il a bien dû me promettre de continuer ses stupéfiantes confidences. Et c’est comme cela qu’à partir du jeudi 10 juillet vous pourrez lire… je ne dirai pas le titre tout de suite mais je vais citer les premières phrases prononcées par Fortunio :
« Il y a des jours où on ferait mieux de rester au lit. Des jours où la poisse vous tombe dessus sans crier gare. Comme qui dirait : « si j’aurais su, j’aurais pas v’nu ! »
Avant de vous parler du jour en question, il faut que je vous raconte ce qui s’est passé la veille puisque ce jour-là, c’était le lendemain de la veille. Aujourd’hui, on est vendredi donc hier, comme qui pourrait dire, on était jeudi. »
Donc, vous avez déjà compris que ce roman aura pour titre « Le cabot de Fortunio ».
On voit par là qu’il faut que tout change pour que rien ne change.
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