Il y a deux-mille ans, il a été dit qu’il y aura beaucoup d’appelés et peu d’élus. On n’arrête pas le progrès car de nos jours il y a beaucoup d’élus et certainement bien moins d’appelés. De là à prétendre que n’importe qui peut être élu, je ne m’y risquerai pas, je serais mal placé pour dire une telle chose. Mais gageons que l’avenir sera à faire partie des appelés.
Néanmoins, il ne suffit pas d’avoir des dispositions pour être appelé, encore faut-il que quelqu’un appelle. Ils y a des électeurs qui élisent des élus, y aurait-il des appeleurs qui appelleraient des appelés ?
De plus, nous avons vu toutes les faiblesses de nos élus. Nous les avons vues ou nous les subodorons. En effet, un grand nombre d’entre eux – suivez mon regard… - fonctionne avec une remarquable parcimonie de moyens affectifs et intellectuels, cette sobriété de moyens permet le fonctionnement des institutions sans surcoût neuronal et sans renouvellement synaptique inutile. Ce fonctionnement, économiquement intéressant peut-être, manque toutefois de créativité et d’originalité. Alors que de simples appelés pourraient faire preuve d’une imagination fertile, d’un amour immodéré du beau et d’une intelligence pénétrante sans compter que si on ne les charge de rien ils seront d’une probité sans faille.
On voit par là que si on trouve des élus à la pelle, l’appel se fait sans effets de manches.
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