Pourquoi donc cette incapacité à produire de la belle ouvrage,
me demanderez-vous ? La raison en est simple : un peintre qui réalise
un tableau ne doit pas s’encombrer de quoi que ce soit d’autre, il porte son
regard sur son œuvre uniquement. A l’instar du Président De Gaulle déclarant
que la politique de la France ne se fait pas à la corbeille (ce qui a une autre
allure que de déclarer : « La Bourse, j’en ai rien à cirer »,
comme Madame Cresson). En disant cela, il montre qu’il fait de la vraie politique,
ce que ne font plus nos actuels dirigeants qui ne gouvernent plus mais agissent
en gestionnaires de la chimère nommée Crise. Ils veulent se faire passer pour
des économistes quand ils ne sont que des boutiquiers au service des puissances
de l’argent et de leurs privilèges.
Ces économistes de bazar (mais l’économie n’est-elle rien d’autre
qu’un grand bazar ?) n’ont plus de tenue, plus de répondant. Voyez par
exemple l’affligeant « Cass’toi pov’con » là où un autre aurait
répondu, prenant de la hauteur en quelque sorte : « ça m’en touche
une sans faire bouger l’autre… ». Voyez aussi le petit homme sur son
scooter et sous son casque : ne manque-t-il pas d’envergure là où Giscard
accrochait le camion du laitier à l’heure du laitier, avec une Ferrari et en
compagnie d’une actrice ?
On voit par-là que les choses ne sont plus ce qu’elles étaient et on ne sait plus si c’est de l’art ou du cochon.
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