Métamorphose
(le tombeau d’Ovide)
Apatride,
enfin !
Ni
privation, ni concession,
Ni
soumission
Un
être libre, simplement.
L’humaine
incurie,
Certainement,
Aura
raison de nous
Mais
nous aurons vécu
Ainsi
qu’Ovide
Chez
le pleutre Scythe
Exilé
loin des lieux
Et
des terres aimées
Nul
retour n’apaisera
Sa
douleur d’émigré
La
mort, seule, apportera
La
divine délivrance.
Mais
il avait vécu !
Poète
banni de sa terre
Chantre
contumace
Enterré
en son ile
L’antique
Tomis
© Pierre Jooris
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