Je vais donc faire un tour en ville mais je ne trouve rien sur l’éducation des chiens et je reviens à la maison. Et là, il me vient une idée de génie : téléphoner à Méva, mon vieux copain Enguerrand Mevano. Lui saura me dire quelque chose, il est éleveur tout de même ! Il est enchanté de me parler et cela l’amuse beaucoup. Il n’a pas envie de se mettre à causer au fil et m’invite à manger chez lui le lendemain. Il présentera ses cadors, Othello et Desdémone, à ma Flèche et il affirme que la rencontre sera bénéfique pour tous, moi compris.
A peine ai-je raccroché, un break bleu arrive dans ma cour : la volaille marmandaise en la personne de Livron. La Madame guenon l’a appelé pour lui faire une relation à sa manière de notre entrevue et pour lui suggérer de surveiller ma manière de gérer le cabot. Le style glisser des peaux de bananes, ça doit être son fort à cette chieuse. En fait, ma relation à ma manière amuse assez Livron qui n’était pas venu pour cela mais pour me raconter l’avancée de l’enquête. Un expert est venu de Bordeaux, il estime que, vu l’état du véhicule, l’accident a dû se produire à une vitesse nettement supérieure à 200 km/heure. Pour le reste, tout a été ramassé et envoyé au labo mais il y a peu d’espoir d’en sortir quelque chose. La voiture aurait bien été vendue mais ils ne savent pas à qui, pas encore me dit-il. Grosso modo, il ne sait rien de plus que ce matin et c’est moi qui lui donne du grain à moudre en lui parlant d’une part du Robico propriétaire-fantôme du chien et d’autre part de l’aventure de Bretonet. Pour lui, il n’y a pas grand-chose à pêcher chez Bretonet –quoique…- mais côté Robico, voilà qui l’intéresse et qui l’intrigue. Il s’en va en me promettant de me tenir au courant.
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