Lecteurs et lectrices attentifs, bonjour. Les vacances se terminent, tout au moins pour le chroniqueur et conteur impénitent. Il serait hasardeux de faire le bilan de ces deux mois d’été car, d’une part, ce qui fut important pour moi ne le fut pas forcément pour vous et, d’autre part car quand les jours sont plus longs, ceux qui nous gouvernent arrivent à cumuler plus encore de sottises qu’à l’ordinaire. Il y aurait donc trop à commenter et cela excéderait largement le format habituel.
Aussi, pour faire un choix, il m’a paru simple de ne rien taper sur le gogue eule de mon intelligentophone afin qu’il me serve une ou l’autre actualité brûlante dont je pourrais faire mon miel. Et je tombe au hasard sur la création par notre prodigieux gouvernement d’une prime d’attractivité pour certains personnels enseignants et d’éducation, Le but de cette prime, aussi appelée prime Grenelle est d’accroître l’attractivité des métiers de l’enseignement et de valoriser l’entrée dans le métier. Le but du ministre serait qu’aucun professeur ne gagne moins de deux-mille euros par mois. Mais cette ambition ne pourra être atteinte d’ici la fin du quinquennat et le ministre d’ajouter : « Nous accomplirons cet objectif si nous restons au pouvoir ». Voilà qui est électoralement judicieux !
Donc, si je comprends bien, l’attractivité du métier d’enseignant tient principalement à la rémunération de ce métier. C’est tout au moins ce que pensent nos dirigeants et certains syndicats.Naïvement, je pensais que le manque d’attractivité de ce métier tenait surtout aux manque de moyens donné aux enseignants pour instruire et éduquer leurs élèves. Par exemple, la restauration de l’autorité de l’enseignant ainsi que l’arrêt des délires pédagogiques permettraient certainement de revaloriser le métier. N’est pas théoricien qui veut, je n’irai pas plus loin.
La rentrée sera donc douce aux enseignants qui verront gonfler leur portefeuille avec une joie sans mélange et le ministre pourra espérer une réélection de son camp en 2022.
Ah, la rentrée avec ses cahiers neufs, ses crayons bien taillés et ses cartables inimitables ! Une joie pour ceux qui montaient un échelon et une mélancolie pour les redoublants. Vivement Noël, l’année nouvelle puis les prochaines grandes vacances.
Et, dernière joie pour nos écoliers d’aujourd’hui, ils auront le droit de venir à l’école avec leur téléphone attestant la possession du passeport sanitaire en vigueur. Le progrès fait rage et il n’y a nul vaxin contre cette rage !
On voit par-là qu’il faut laisser passer leur rage.
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