Oreilles attentives de Guyenne et Gascogne, bonjour. De nos jours, il n’est pas simple d’être citoyen dans notre pays : du jour au lendemain, le président peut se permettre de déchoir, en paroles, des gens qu’il traite d’irresponsables. Certes ce n’est qu’en paroles, mais ce sont celles d’un président qui doit assumer aussi ses responsabilités car s’il avait eu le courage de mettre en place une vaccination obligatoire, il aurait eu le droit de parler ainsi. Mais ce courage lui a peut-être fait défaut. Et finalement, on aurait pu croire que tous les défenseurs des minorités opprimées, visibles ou non visibles, seraient montés au créneau pour blâmer ce président exclusif mais il me semble que, cette fois, cette minorité ne faisait pas partie de leur fonds de commerce.
Bientôt, tout cela sera du passé, et on entend dire de plus en plus que l’on s’achemine vers une sortie de crise. Et après cela, que va-t-il se passer ? Eh bien, nos dirigeants diront que c’est grâce à eux et grâce au vaccin que l’épidémie a été vaincue. D’un autre côté, les non vaccinés diront que « tout ça pour ça », il n’y avait pas besoin d’un vaccin puisque l’épidémie aura duré aussi longtemps que
les précédentes. En définitive, tout le monde aura raison et on continuera à faire les mêmes aberrations qu’avant, les avions ont déjà repris leur ronde infernale qui favorise la transmission des saloperies en tous genres et les négociants en santé affûtent leurs prochaines panacées… tant que le fric de la Sécu sera là, ils seront aux petits soins pour les prochains petits virus.
En 1956, une équipe de chercheurs en psychologie sociale a infiltré une secte qui avait annoncé la fin du monde. Celle-ci n’a pas eu lieu comme vous pouvez le supposer et il ressort de ce que ces chercheurs ont pu observer que les individus de la secte ont « rationalisé » ce qui aurait pu apparaître comme un échec en une glorieuse victoire en déclarant : «C’est grâce à notre croyance, notre sacrifice, que le déluge n’a pas eu lieu. Nous sommes des élus, nous sommes légitimés.» C’est ce qui se passera avec les adorateurs du Grand Vaccin. Il y aura toujours un professeur machin pour nous expliquer que c’est grâce à eux que tout est rentré dans l’ordre. Et c’est ce qui se passera aussi avec ses contempteurs. Tout le monde se parfumera d’avoir eu raison et le seul qui aura perdu dans cette affaire, c’est le bon sens, le simple bon sens.
Voilà donc une manière fort élégante de s’en sortir et cela fait penser à cette parole de Cocteau : « Puisque ces mystères me dépassent, feignons d’en être l’organisateur ».
On voit par-là qu’il est plus utile d’écouter les oiseaux chanter.
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