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dimanche 8 juillet 2018

Chronique de Serres et d’ailleurs III (41)


Auditrices et auditeurs qui m’écoutez, bonjour. L’été est arrivé sans crier gare et il a bien fait car avec les grèves dans notre compagnie ferroviaire, il aurait pu ne jamais arriver. Et, avec l’été, le chroniqueur, lui, voit arriver la trêve estivale. Cette chronique est donc la dernière de la saison 2017 / 2018 et ne reprendra à la rentrée de septembre que si Dieu et le Directeur de CoolDirect me prêtent vie. Et s’ils me la prêtent, je m’engage à la leur restituer avec les intérêts en vigueur. Bien sûr, moi, vous me connaissez, le bavard impénitent que je suis ne pourra s’empêcher de continuer à vous proposer quelque texte dominical tout au long de l’été sur son blog, que ce soit quelque poème, quelque critique de lecture ou quelque best off des plus anciennes chroniques.
Je souhaiterai donc à tous ceux qui prennent des vacances et qui en profitent pour voyager, bronzer, tourister ou autre de bien profiter de ce temps de repos pour apprécier les belles choses de l’existence. Ou tout au moins pour prendre ces choses comme elles viennent sans se plaindre de tout ce qui peut sembler les troubler. Qu’ils apprécient la pluie comme une bénédiction du ciel qui donne de la vie aux plantes, qu’ils apprécient la chaleur comme le bienfait nécessaire pour ces mêmes plantes et, s’ils ont le désagrément de se trouver coincés dans les embarras de la circulation, qu’ils apprécient une rhapsodie de Brahms sur France Musique, un cours magistral de Vladimir Jankélévitch sur France Culture ou surtout la programmation avisée de notre mère à tous, la bonne radio CoolDirect qu’ils capteront avec le réseau 4G. Et qu’ils aient une pensée pour tous ceux qui ne partent pas en vacances, soit parce qu’ils n’ont pas de congés comme, par exemple, nombre de travailleurs indépendants soit parce qu’ils n’ont pas les moyens de partir soit encore parce que pour d’aucuns voyager c’est aussi s’arrêter.
Et surtout, si vous partez en vacances, essayez non de ne pas faire comme les autres mais plutôt de faire comme vous-mêmes. Inventez votre vie et ne vous pressez ni sur des plages encombrées ni dans des parcs de loisirs-pompes à sous. Sachez humer l’air frais au petit matin, les pieds dans la rosée et la tête dans les nuages, laissez les escargots vous dépasser sur le chemin du rêve, écoutez siffler les merles et sentez les fragrances brumeuses de la marée matutinale.
 Maintenant il est possible de louer un gîte sans télévision, sans piscine, sans WiFi, sans climatisation et sans itinéraire touristique obligatoire mais avec ombre propice, hamac judicieusement installé et aventure au coin de la rue. Il n’est plus indispensable de se précipiter sur tous les équipements et toutes les animations prévus à gogo par les conseils départementaux, les comités de tourisme et d’autres vénales organisations pour passer des vacances dites réussies et vous n’êtes pas tenus d’avaler du foie gras le 15 août alors que de simples et belles salades et tomates biologiques seront beaucoup plus propices à votre digestion et à votre transit intestinal car le fin du fin, en vacances, est bien d’éviter les embarras gastro-intestinaux.
Alors, depuis ma thébaïde lot-et-garonnaise, je vous souhaite de savoir vous construire un été agréable et sans soucis.
On voit par-là qu’il dépend de nous d’être heureux.

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