Auditrices et auditeurs
qui m’écoutez, bonjour. Après les deux plus longs mois de l’été, voici que
reviennent septembre, les colchiques et la fin de l’été européen. Pour l’été
indien, on verra. Ces deux mois n’ont guère été profitables pour les sportifs
en tongs car le seul évènement d’importance a été le tour de France qui
commençait en Belgique et dont la première étape, d’une longueur de 194,5 km a
mené les coureurs cyclistes de Bruxelles jusqu’à Brussel. Ah, ce n’est pas rien
le franchissement d’une frontière linguistique ! Puis, à l’arrivée à
Paris, pour le soulagement du gouvernement, ce n’est pas un français, pour
cette fois, qui est arrivé en gilet jaune.
Bien sûr, le gouvernement
a mis à profit la période pour faire voter un accord CETA par les députés, ce
qui permettra à un certain nombre de mercantis de mettre sur le marché français
des marchandises pour le moins douteuses. Mais la compétence de nos élus ne
fait pas de doute, soyons-en certains, et ce qui est bon pour le commerce est
nécessairement bon pour la santé. Et, circulez, y’a rien à voir !
Mais, au rayon des bonnes
nouvelles, il serait regrettable de passer sous silence un évènement de portée
nationale, sinon plus, l’élection du plus beau marché de France, saison 2. En
effet, le marché de Monsempron-Libos, en Lot-et-Garonne, s’est hissé à la
quinzième place du classement national et ce n’est pas une mince affaire. Bien
sûr, les esprits chagrins se demanderont quelle est la légitimité de certains
médias, à savoir FR3 et un certain nombre de journaux de la presse quotidienne
régionale, pour faire élire tel ou tel marché comme étant le plus beau et sur
quels critères. D’autres esprits chafouins pinailleront sur le mode de scrutin
mais baste ! On ne fait pas d’omelette sans casser des œufs et, comme le
disait très justement Sara Toussetra, si Jean-Pierre Pernaut se présentait
comme député ou comme président on trouverait toujours assez de gogos pour
l’élire au premier tour. Donc, comme cela n’est pas une mince affaire, je vous
parlerai prochainement du marché de Monsempron-Libos qui est maintenant parti
pour faire une carrière internationale.
Autre bonne nouvelle :
votre chroniqueur, libre de ses mouvements pour deux mois s’est permis une
petite excursion de dix jours dans le Connemara, en verte Irlande. Il est à
noter que ce pays n’est pas sous la menace de quitter l’Europe et qu’il a
l’Euro comme monnaie. Malencontreusement on y parle beaucoup l’anglais mais la
langue irlandaise, ou gaélique, reste vivace. Et, dans cette contrée comme dans
nombre de nos régions, les panneaux indicateurs sont dans les deux langues.
Toutefois, si chez nous les noms de lieux en occitan, alsacien ou autres sont
écrits en dessous de ce nom écrit en langue française, en Irlande les noms
exprimés en irlandais sont placés au-dessus du nom anglais. J’ai trouvé cela
très significatif. En outre, pour se démarquer un peu plus de l’emprise
britannique, on peut boire en Irlande de la bonne bière fraîche et on y mange
bien. Et toutefois, on y roule à gauche, comme quoi nobody’s perfect, nul n’est
parfait !
On voit par-là que
certains l’aiment chaud, some like it
hot.
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