Comme le propos n’est pas d’ouvrir une tribune à ces olibrius (au pluriel olibrii), pensons plutôt à ce qui se passe dans les bois, aux cèpes trapus qui somnolent sous les arbres, aux lumineuses girolles qui éclairent les sentes et aux gracieuses chanterelles d’automne qui se cachent dans la mousse sous les fougères. Le soleil de novembre fait resplendir les rouges et les ocres des feuilles qui s’accrochent encore aux arbres avant de tomber doucement au sol d’où s’élèveront des senteurs forestières fortes et prenantes. Voilà un remarquable spectacle qui n’a nul besoin ni de microprocesseurs ni d’électricité et encore moins de l’intervention des hommes. La nature ne tombe pas en panne et n’est point sotte, il faut espérer que les humains sauront la laisser vivre.
On voit par-là qu’il ne faut pas laisser la sottise polluer la nature. Comme le dit Anatole France : « C’est en croyant aux roses qu’on les fait éclore ».
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