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jeudi 22 juin 2017

René-la-Science (55)



— Oh, rien tout de suite. Mais si tu t’incrustes, tu peux t’attendre à des emmerdements, lesquels je ne sais pas, mais ils trouvent toujours.
— Bien, merci en tout cas de m’avoir prévenu. Est-ce qu’il y a un des deux qui a une clé pour entrer dans le château ?
— Roger, oui. Il fait l’entretien du parc, il a la clé de la grille et aussi du château je pense.
— Bon, bon, donc maintenant je suis sur mes gardes. Mais je ne pense pas m’éterniser, j’en ai pour un jour ou deux. Pour ce qui est de l’appel d’offres, cela risquait de toute façon d’être un trop gros morceau pour moi. Mais en tout cas, merci de m’avoir prévenu.
Tout en parlant, Sylvie s’était approchée de moi en s’allongeant sur le lit.
— C’est que je tiendrais un peu à toi, me dit-elle en souriant, je ne voudrais pas qu’ils te fassent du mal.
L’invitation était trop forte pour que j’y résiste, je me penchai sur elle et posai mes lèvres sur les siennes. Nous roulâmes sur le lit en nous embrassant. Je commençai à ouvrir son chemisier quand elle me précisa :
— Je suis venue avec la voiture de Roger, je l’ai conduit hier soir à la gare, tu ne risques rien, il ne revient que demain matin. Mais on ne sait jamais, si quelqu’un venait, il vaudrait mieux éteindre la lumière.
Nous éclatâmes de rire, j’éteignis et je continuai à la déshabiller à la seule lumière d’un rayon de lune. Nous fîmes l’amour sans nous presser et au bout d’un moment, Sylvie me demanda d’allumer. J’allumai puis m’assis sur le lit.
— Tu dois penser de drôles de choses à mon sujet, me dit Sylvie.
— Je pense que tu viens de m’offrir un moment extraordinaire, répondis-je.
— Oui, mais tu sais que je couchais avec Michel et maintenant, je couche avec toi. Et ce n’est pas toi qui es venu me chercher. Tu dois penser que je suis une putain.
— Une pute, non. Que tu aies le feu au cul, oui. Mais je ne vais pas m’en plaindre, je viens d’en profiter avec bonheur et plaisir. Et gratuitement, je suppose.
Nous éclatâmes de rire et je me recouchai sur elle, nous nous roulâmes sur le lit en riant aux éclats. Puis, Sylvie se dégagea, s’assit et me dit :
— Je resterais bien ici toute la nuit, mais il faut que je rentre à la maison.
— Je te garderais bien ici toute la nuit, mais tu risquerais d’y prendre goût.
— Mais c’est que c’est déjà le cas. Ne t’avise pas de me demander de divorcer car je pourrais accepter.
— Cela fait deux fois que tu me préviens d’un danger ce soir, je reconnais que tu es précieuse.
Nous rîmes et Sylvie continua de se rhabiller. Je fis de même et Sylvie me demanda si je comptais ressortir.
— Je compte vous accompagner jusqu’à votre carrosse, ma belle. Prenez garde qu’il ne se transforme en citrouille.
— Et vous zen crapaud, mon beau prince.
(à suivre...)
 

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