En
effet, si on peut comprendre que d’aucuns aient souhaité avoir à la maison du
désinfectant pour les mains et, pour sortir dans les lieux publics, des masques
dits respiratoires, d’autres précautions et provisions sont toutefois moins en
rapport apparent avec la maladie et son virus. Un certain nombre de gens ont
souhaité faire des provisions de riz, sucre, pâtes et autres nourritures
stockables. Cela reste compréhensible et ces denrées seront utilisables
quoiqu’il en soit, à échéance plus ou moins rapprochée.
Ce
que je comprends moins toutefois et il semblerait que je ne sois pas le seul,
c’est que le papier toilette soit en rupture de stock dans de nombreux magasins
car c’est un article sur lequel se jettent bon nombre d’acheteurs dans les
supermarchés et autres. En Australie, la police a dû intervenir dans un magasin
pour mettre fin à un combat de harpies s’arrachant les rouleaux avec une
férocité digne des combats les plus homériques. Tant et si bien que la police a
appelé la population au calme et que les directeurs de magasin ont contingenté
les achats de rouleaux. Ce qui n’empêche que ce papier se vende maintenant au
marché noir pour des sommes surprenantes. Si cela continue, on paiera bientôt
le feuillet plus cher qu’une entrée pour une finale de coupe du monde au stade
de France.
Donc,
il m’est apparu que je me devais de vous informer des solutions alternatives à
l’usage du papier crêpé et c’est ce qui va suivre. La première de ces solutions
et la plus agréable, c’est d’acheter un ou plusieurs exemplaires des romans que
j’ai écrits. Vous en lisez quelques pages puis vous arrachez le nombre
nécessaire que vous froissez délicatement avant d’en faire un usage récurant.
C’est ce que l’on peut appeler résister à l’épidémie et faire preuve d’hygiène
tout en se cultivant. Je rappelle que mes œuvres sont en vente chez l’auteur,
elles sont imprimées sur un papier adéquat et l’encre en est d’une douceur à
nulle autre égale.
La
deuxième solution qui, pour ma part sera à la fois agricole et la seconde,
remonte, sinon à la plus haute antiquité, tout au moins à l’époque où les compléments
alimentaires pour le bétail étaient vendus dans une sacherie papier. Ces sacs
d’aliments étaient faits de plusieurs couches de papier fort et ils étaient
très prisés des éleveurs qui, une fois que la sacherie avait rempli son usage
de départ, utilisaient ces diverses couches pour se torcher après avoir posé
culotte. Je me souviens même d’un de ces paysans qui, une fois que le plombier
leur avait installé leur première cuvette avec fosse septique, avait demandé
si, avec cela, on devait acheter « le papier esprès ou si on peut
continuer avé le sac ? »
Bien
sûr, il reste toujours la solution d’utiliser l’annuaire du téléphone mais il
est de nos jours devenu électronique ce qui est d’un moindre secours.
On
voit par-là que, dans ce cas, je peux conseiller des solutions. En cas de
pénurie autre, de préservatifs par exemple, adressez-vous plutôt au pharmacien
de garde.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire