ET MOI J’AI LU LE
DERNIER ROMAN DE LUC DOYELLE !
Vous
est-il déjà arrivé, au volant d’une 4L, lancé par hasard à 98 km/heure, de
perdre un pneu avant qui part s’égarer dans le fossé pendant que vous tentez
désespérément, dans un bruit infernal de casserole, de tenir le volant et la
trajectoire de votre véhicule au plus près de la ligne droite ?
Cela
m’est arrivé il y a fort longtemps et prescription et je n’avais depuis plus
guère connu une telle émotion. Disons le tout de suite et de go : en
lisant le livre de Luc Doyelle « L’ennui du mort-vivant », j’ai
revécu le même saisissement, sinon pire !
Voilà
bien un polar déjanté, mi- ange mi- démon, ni homme ni bête, ni lard ni cochon.
L’ennui n’y est que pour le mort-vivant car il y en a bien un. Il y a un
embaumeur et aussi le généreux Nestor Boyaux, porteur de la recette du merle
farci dans la plus haute antiquité égyptienne. Et, comble du pire, le roi des
brise-burnes, l’abominable K. Tous ces personnages sont pétris de la plus pure
authenticité, Seul le narrateur-romancier-enquêteur, Lucius von Lucius est
complètement fictif et hologrammatique (il le dit lui-même : ne mélanchons
pas les genres).
Il y a de
la castagne, on démolit du portable à tout va et on dézingue la langue ;
le mot y est le roi d’un jeu où le romancier est en embuscade là où on ne
l’attend pas !
Merci Luc
Doyelle pour ce mort-vivant et ressuscité !
15 Euros
chez l’auteur plus l’effraie de porc… Sans compter les autres œuvres de LVLD,
en vente dans les meilleurs lieux et contrées.
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