Chronique de lecture (1)

Sharon Westwood

Les origines du mal

Les parents de Sharon se tuent dans un accident de voiture et, suite à cette perte brutale, elle est invitée par sa tante Rose à la rejoindre dans sa maison près de Lake Wood en Californie. Cette maison, si accueillante, est la demeure de famille bâtie par le docteur Westwood une centaine d’années plus tôt. Très vite, ce qui aurait dû être une vie nouvelle pour Sharon l’orpheline va se transformer en un angoissant cauchemar. Petit à petit, on découvre que les lieux sont habités et  des entités néfastes ou souffrantes se révèlent à Rose et à Sharon. Rose tentera, avec l’aide de Gloria, de conjurer le sort qui accable la maison et ses occupants mais le mal est toujours le plus fort. Je ne dévoilerai pas tout mais, dès le sous-titre, on comprend que, malgré tout, la malédiction de l’ancêtre de Sharon risque de la poursuivre au-delà de l’Atlantique.

Pour le lecteur qui veut voir et entendre le diable en son paradis, il faut lire ce livre d’Arnaud Pellegrini, un livre écrit d’un seul souffle et qui se lit d’une seule traite pour ne pas laisser échapper la fin de  l’histoire. Pour le lecteur qui sait que les lieux et les âmes gardent la trace des horreurs vues et entendues, il faut lire ce livre et il faudra certainement lire la suite : « Sharon Westwood – Les amants maudits ». Le premier a été édité en 2016, la suite ne saurait tarder.

PELLEGRINI (A), Sharon Westwood, les origines du mal, Belfort, auto édition, 2016.